Comme beaucoup d’entre vous, le printemps est une période de l’année que j’aime énormément !
Observer le bourgeonnement et la floraison des arbres et les plantes me fait ressentir toute la magie et la puissance de la nature.
Il y a quelques semaines, j’étais dans le sud de la France. Les pieds, la tête et les mains dans le thym et le romarin qui étaient entièrement fleuris. Comme d’habitude, ils m’ont fait de l’œil 😉 car la période est très propice à la cueillette.
Cependant, il est important de préciser qu’il ne s’agit pas de cueillir sans discernement. La “cueillette sauvage” devrait plutôt être appelée “cueillette de plantes sauvages”, car elle implique une approche respectueuse de la nature et de ses ressources.
En effet, la cueillette sauvage demande un juste équilibre entre récolte et préservation. Il est primordial de ne prélever que ce dont on a besoin, voire moins, afin de préserver la biodiversité et l’écosystème.
Les ressources naturelles ne sont pas illimitées
Et si les plantes se renouvellent, il faut quand même être vigilant·e. En d’autres mots, quand on fait de la cueillette sauvage, on prélève juste ce que l’on a besoin, voire moins selon les cas de figure !
Vous l’aurez compris, l’agriculture intensive et la diminution des espaces naturels sont très loin de ma vision idéale.
Les épices que j’utilise pour la fabrication des mes sirops sont issues de l’agriculture biologique et je tiens à utiliser des plantes sauvages pour mes préparations à base de thym et de romarin. Celles-ci sont certifiées bio car les terres sur lesquelles elles sont récoltées ne sont pas traitées chimiquement. Elle sont également à l’écart des sources de pollution.
Dernière chose qu’il me semble intéressant de préciser ici c’est que, pour moi, cueillir est une activité méditative qui ne peut se faire sans un profond respect pour la nature et l’environnement. Lorsque je cueille, je dialogue avec les plantes, avec les abeilles et les autres êtres vivants qui évoluent dans cet environnement. C’est un moment privilégié que j’adore et qui, me rempli intérieurement au-delà des quantités récoltées.
Quel plaisir de travailler ces plantes pour en faire de délicieux sirops de romarin et de thym…